Volume 2 :  Numéro 3

 

On le sait, le télétravail suscite beaucoup d’enthousiasme chez nos membres.  C’est d’ailleurs ce que révèle le dernier sondage auquel plus de 70% d’entre nous ont répondu, en marge de la future négociation.  En effet, 89% des membres SPTP se disaient en faveur du télétravail alors que 85% disaient qu’ils ne voyaient pas de contraintes à son implantation dans leur service.

La notion de télétravail n’est pas nouvelle à la SAQ car elle existe déjà.  Toutefois, d’un service à l’autre, elle est vécue de façon différente et en conséquence n’est pas appliquée de façon uniforme.

Ce n’est pas un secret pour personne, comme à la dernière négociation de 2013, les membres souhaitent en grande majorité que le télétravail soit conventionné et soit par conséquent régi par certaines règles.

Toutefois, avec le télétravail vient certaines responsabilités.  Il faut nécessairement être structuré, discipliné, autonome et responsable.  De plus, selon plusieurs études, l’un des avantages les plus importants pour les entreprises, c’est l’augmentation de la productivité.  En effet, en travaillant de la maison, on est moins sujet aux aléas d’un environnement de travail, permettant une plus grande concentration et par conséquent un travail plus efficace.

Du côté syndical, nous voyons d’un bon œil l’implantation du télétravail.  Nous sommes cependant conscients qu’il faille être prudents car une des conditions pour assurer son succès, c’est que l’employeur y trouve également son compte, et pour se faire, cela doit passer par certains gains de productivité.  Oui, le télétravail apporterait une meilleure qualité de vie pour nos membres, il serait un pivot important au niveau de la conciliation travail-vie personnelle.  Toutefois, nous sommes tous conscients qu’il représente un réel avantage et avec tout avantage viennent les responsabilités qui y sont rattachés.

 

Votre comité de direction