18 février 2016

Dans le cadre de la commission parlementaire portant sur le développement de l’industrie des boissons alcooliques artisanales du Québec, le projet de loi 88, le ministre Leitao a tout simplement refusé de nous entendre prétextant que notre position anti-privatisation était trop prévisible. Pourtant, à la lecture des différents mémoires déposés, la position de la CSN et ses syndicats affiliés est partagée par plusieurs intervenants! Il est également légitime de se questionner sur le fondement réel de ce refus surtout en observant la liste des invités confirmés à cette commission. En effet, personne ne s’étonne de la position ferme du Conseil canadien du commerce au détail, par exemple, d’ouvrir la vente des boissons alcooliques en épicerie, québécoises ou non, sans passer par la SAQ.

Le SPTP, en collaboration avec le SEMB et la CSN, ont tout de même tenu à déposer un mémoire sur le projet de loi 88 afin d’émettre des recommandations et mises en garde face à l’éventualité d’ouvrir le marché des boissons alcooliques artisanales du Québec aux épiceries et dépanneurs. Pour prendre connaissance de ce mémoire, cliquez ici.
De passage à l’Assemblée nationale le 16 février, notre présidente, Sandrine Thériault, en compagnie d’Alexandre Joly, président du SEMB et Jean Lortie, secrétaire général de la CSN, ont tenu un point de presse pour expliquer la position des syndicats dans ce débat. Le ministre Leitao n’a pas cru bon nous entendre, mais nous avons notre mot à dire! En ce sens, je vous invite à prendre connaissance du communiqué de presse émis à cet effet.
Suite à cette conférence de presse, Marc-André Gagnon, journaliste au Journal de Québec a écrit un article qui nous semble incomplet. Nous croyons donc important de vous faire part du rectificatif que nous avons publié hier et que nous leur avons transmis suite à la parution de cet article.
Soyez assurés que le SPTP continuera de saisir toutes les opportunités pour défendre le modèle d’affaires actuel de la SAQ en déboulonnant les mythes et en intervenant aussi souvent que nécessaire pour partager une information juste et pertinente.

Solidairement,
Votre conseil de direction