La fin de l’année financière ne coïncide pas seulement avec l’arrivée du printemps, mais aussi avec les bilans annuels au niveau des SPTP.  Tous ont été rencontrés au cours des derniers jours, dernières semaines afin de recevoir les commentaires de leur gestionnaire.

On se souvient qu’au cours des dernières années, nous sommes passés d’un système de cote à 5 chiffres à celui à 4 chiffres.  De plus, la SAQ avait alors revalorisé la cote 3 que les gens interprétaient souvent la cote « bof » par le passé.  C’est donc positif d’avoir une cote 3!

L’établissement des objectifs pour la prochaine année se fera au cours des prochaines semaines et nous rappelons à nos membres qu’il est fortement suggéré d’alimenter l’outil Dialog tout au long de l’année en mentionnant leurs bons coups, points améliorés ou même des moments où l’on a dépassé les attentes.  Quand arrive le bilan à la fin de l’année, ça simplifie d’autant plus le travail de l’employé mais aussi celui du gestionnaire.  Parfois, la nature humaine est ainsi faite, il est souvent plus facile de se rappeler des moins bons coups que des bons, surtout si la dernière visite dans l’outil remonte à l’établissement des objectifs…

La nouveauté cette année est au niveau du processus d’appel.  En effet, si l’on n’est pas en accord avec la décision du gestionnaire, il toujours possible, tel que le prévoit l’article 33 de notre convention collective, de « solliciter une seconde rencontre auprès de son gestionnaire immédiat, pour discuter de la situation ».  Ensuite, si un désaccord persiste, l’employé peut demander une rencontre de réévaluation à son gestionnaire hiérarchique.

Par le passé, cette rencontre avait lieu en présence du gestionnaire immédiat, ce qui pouvait être un peu intimidant de devoir argumenter devant ce dernier.  Maintenant, cette rencontre se fait seulement avec le gestionnaire hiérarchique et des partenaire d’affaires et représentant syndical au besoin.

Le gestionnaire hiérarchique devra ensuite rendre sa décision dans les sept (7) jours suivants la rencontre.  Si la décision n’est toujours pas jugée satisfaisante par l’employé, ce dernier a toujours la possibilité de signer son évaluation « en désaccord », laquelle étant accompagnée de son argumentaire.

Nous sommes en constante révision de nos façons de faire et nous nous ajustons avec les réalités du terrain.  Le retrait du gestionnaire immédiat peut sembler une petite modification aux yeux de certains, mais peut faciliter le dialogue pour ceux faisant face à une mésentente.

Si vous avez des questions ou enjeux, n’hésitez pas à communiquer avec votre délégué ou avec votre bureau syndical.

 

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