La productivité à la SAQ est en hausse.

 

Au cours des dernières années, une étude de productivité de la SAQ a été effectuée par le Centre sur la productivité et la prospérité de HEC Montréal.

 

L’étude démontre que la productivité de la SAQ est en croissance constante depuis 2015. Ainsi, les gains de productivité ont été établis à 5,43% entre 2015 et 2018.

 

Une analyse plus poussée des données de la SAQ démontre des gains de productivité pour les 3 syndicats de la SAQ (STTSAQ, SEMB et SPTP).  Un fait très intéressant à souligner est que le gain de productivité fait par les techniciens et professionnels du SPTP est le plus élevé.

 

Ainsi, nous avons procédé à l’analyse du coût des employés SPTP-SAQ par rapport au chiffre d’affaires de la SAQ.  En 2013-2014, les coûts des employés SPTP-SAQ représentaient 1,5% du chiffre d’affaires. En 2018-2019, le coût des employés SPTP-SAQ ne représentait plus que 1,0%.

 

Certains pourraient voir une baisse insignifiante, soit 0,5% (1,5% à 1%), mais ce n’est pas ainsi qu’il faut analyser ces chiffres.  Une baisse de 0,5% par rapport à 1,5% représente une augmentation de la productivité de 33% des employés SPTP-SAQ.  Et de plus, pendant cette même période, nous avons contribué à la création d’une nouvelle filiale, la SQDC.

 

La SAQ a la chance de reconnaître les gains de productivité en acceptant nos demandes salariales et autres, qui sont encore plus raisonnables considérant les analyses de gain de productivité du SPTP.

 

Cette semaine, la SAQ nous a communiqué ce qui suit : « Grâce à nos efforts soutenus pour améliorer l’expérience client et notre performance organisationnelle, nous remettons un dividende record de 1,226 milliard de dollars au gouvernement du Québec, ce qui représente une hausse de 6,9 % par rapport à l’année précédente.  Nos ventes ont également augmenté et notre ratio des charges nettes sur les ventes a diminué ».

 

Sans oublier que nous avons vu fondre notre bonification de 4,5% à 3,72% (une économie de 270 000$ pour la SAQ), en partie dû à certaines des décisions d’affaires de la SAQ.

 

Est-ce nécessaire d’en venir à des moyens de pression pour que la SAQ puisse le reconnaître?

 

 

Le comité de mobilisation